Celal Tolga Imamoglu, de WRI, a écrit un article fascinant sur le rôle complexe, et pourtant essentiel, du transport artisanal pour les urbanistes africains et les usagers qui les utilisent quotidiennement.
Dadalas, donfos, matatus, trotros, minibus-taxis – peu importe de quelle(s) manière(s) vous appelez les services de minibus à la demande, si répandus dans de nombreuses villes africaines, vous ne pouvez pas discuter la place qu’ils occupent dans les transports en commun. Ces systèmes de transport artisanal, tels qu’ils sont connus dans le monde des transports, représentent 50 à 98% des voyages de passagers dans les villes d’Afrique subsaharienne. Ces véhicules colorés offrent une mobilité abordable et accessible à des millions de voyageurs et font désormais partie intégrante de la culture urbaine africaine, d’Accra à Addis-Abeba. Cependant, malgré le taux de fréquentation élevé, ces services de transport se heurtent souvent à des modes de transport en commun plus encadrés et beaucoup les considèrent comme désorganisées et désuètes. Le transport artisanal est apparemment à la croisée des chemins: soit s’intégrer plus étroitement dans les systèmes de transport en commun, soit devenir obsolète.
Plus d’informations sur The City Fix, où l’article a été publié!
Celal Tolga Imamoglu est responsable des transports et de la sécurité routière chez WRI Turkey Sustainable Cities.