Travis Fried et Iman Abubaker, de DT4A, ont publié un nouvel article à propos de l’importance de la cartographie des systèmes de transport dans les villes d’Afrique subsaharienne. D’après les auteurs :
Bien que les opérateurs de transport fournissent un service indispensable aux usagers, sans quasiment engendrer de coût direct pour la ville, ils sont néanmoins sources de nombreux défis pour les agglomérations africaines. Les véhicules sont en effet l’une des principales source de pollution, peuvent être imprévisibles en termes de prix et de service, et sont parfois dangereux. Au fur et à mesure que les villes s’agrandissent – 90% de la croissance urbaine d’ici à 2050 sera concentrée en Asie et en Afrique – les autorités publiques ont annoncé leur intention de réformer, d’éliminer progressivement, d’interdire les modes de transports informels en faveur de transports publics plus modernes, plus capacitaires, à l’instar des bus rapid transit (BRT). Et si l’enjeu était plutôt de réformer et améliorer le transport artisanal plutôt que l’éradiquer ? Et si cette démarche permettait de compléter plutôt que concurrencer les transports en commun ? De plus en plus d’organisations, à Nairobi, Gaborone, Accra et ailleurs, perçoivent dans la vague de technologie que représentent le développement des smartphones et de leurs GPS, les bases de données ouvertes et collaboratives, des opportunités pour apporter des pistes d’amélioration des systèmes de transport artisanal. Via le pouvoir de ces données, ils espèrent sortir ce type de transport de l’ombre, améliorer les services de mobilité mais aussi associer l’ingéniosité des entrepreneurs du transport artisanal aux opérateurs de transport en commun.
Plus d’informations sur le blog City Fix de WRI.